Vous serez sans doute d’accord avec moi qu’il y a plus qu’une ironie à consacrer un Vendredi 13, journée toujours « particulière » où la chance ne se comporterait pas de manière standard, à des personnes dont on dit souvent qu’elles sont gauches…

Laissons les plaisanteries faciles de côté pour remarquer, nous interroger, sur ces journées dédiées à des sujets plus ou moins graves, sont-elles vraiment utiles ?

D’aucuns vous répondront qu’elles représentent une occasion unique de donner un coup de projecteur sur des thèmes qui autrement ne seraient jamais abordés par les médias, d’autres – dont je fais de plus en plus partie – rétorqueront que 24 heures par année pour une grande cause cela frise l’escroquerie morale.

Prenons l’exemple de la Journée des Droits de l’Enfant, chaque 20 novembre, lorsqu’un média est contacté dans les 6 mois précédents pour parler du sujet, il vous répond après une minute et demie de réflexion : « Ah, les droits de l’enfant, nous avons prévu d’y consacrer une chronique pour la journée du… je ne me souviens plus… mais on le fera… sûrement… enfin, peut-être, si on a de la place… ».

Lorsqu’un média est contacté dans les 6 mois qui suivent la journée, il vous répond : « Ah, les droits de l’enfant. Mais, nous venons d’en parler pour la journée ! Il y a vraiment une actualité qui vaut le coup ? ».

Non, presque rien…. Quelques 20’000 gamins qui meurent de faim tous les jours, par exemple mais cela ne justifie pas le moindre écho, on attendra le 20 novembre prochain… mais eux, les gamins, attendront-ils le 20 novembre prochain pour souffrir ou crever ?

Alors, pour cette journée des gauchers, moi qui en ai 2 à la maison, ma belle et notre aîné Michael, je veux vous assurer que je continuerai à prendre soin de vous tous les jours et pas uniquement ce vendredi 13.

Parce que quand on aime, on ne compte pas !

Bonne journée à tous, même aux droitiers…

Bookmark to