L’évènement majeur de l’année 2009 dans le domaine artistique restera pour moi la mort de Michael Jackson pour qui j’avais une admiration totale jusqu’à ses ennuis avec la justice et les accusations de pédophilie dont il a fait l’objet.

Depuis, au long de son calvaire judiciaire et des multiples rebondissements dont le monde entier s’est fait le témoin, nous avons appris d’une part qu’il a été à chaque fois acquitté et d’autre part que son principal accusateur a reconnu avoir menti à l’instigation de son père qui voulait devenir riche, vite fait mal fait.

« Mal fait », effectivement, le mal était fait et l’existence de Michael Jackson avait basculé à jamais. Tant de « bonnes âmes » pourraient dès lors affirmer qu’il « n’y avait pas de fumée sans feu », que ce type qui « avait changé de couleur était définitivement bizarre », qu’il s’en « était sorti parce qu’il avait de l’argent », etc.

Combien de personnes qui « ont de l’argent » auront eu un tel engagement en faveur des enfants ? Un seul exemple qui m’a beaucoup touché, qui, à part Michael, s’est donné la peine de construire chez lui un cinéma capable de recevoir des petits leucémiques en chambre stérile ?

Sur le plan artistique, c’était tout simplement un génie. La découverte de sa musique, de sa danse, de son monde par chaque nouvelle génération témoigne de son universalité. Dans notre famille, comme partout, après les parents et nos aînés, ce sont à présent nos cadets qui écoutent en boucle le « King of Pop ».

Je regretterai toujours d’avoir remis à 2010 notre projet de contact pour lui présenter « CyberDodo, le Défenseur de la Vie », à lui , l’inlassable promoteur d’une « Journée Mondiale des Enfants »…

J’ai choisi comme illustration de cet hommage l’image créée par un collectif qui raille le film « This Is It » et qui affirme notamment que certaines images montrent une doublure pour les scènes de danse (Cliquez sur l’image pour accéder à leur site) :

Ce n’est pas cette polémique qui m’intéresse mais leur dénonciation pertinente de l’hyper exploitation de Michael par son entourage, c’était une machine à fric, il devait « produire » du cash et il en est mort.

La vie de Michael Jackson est une illustration dramatique de la folie de notre époque mais son œuvre et son message font désormais partie du patrimoine de l’humanité

Je lui laisse bien entendu la conclusion (Tirée de sa chanson « It’s Too Late To Change The Time ») :

It’s too late to change the time

But it’s not too late to change your mind…

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