Les singes et l’ocre
Je me souviens d’une discussion animée sur l’évolution, il y a quelques années, lors de laquelle «j’affrontais» des créationnistes et qui s’était conclue par cette saillie de votre serviteur :
«Savez-vous comment on reconnaît l’homme du singe ? Le singe veut descendre de ses arbres et nous rêvons d’y remonter»
Je ne savais pas que quelques années plus tard, grâce à l’excellente compagnie de mes cadets, j’allais avoir l’opportunité de confronter à la réalité ma remarque d’alors. Un ingrédient et un lieu seraient cependant indispensables pour lui donner toute sa dimension.
Le lieu est le Colorado provençal, situé près de la Ville d’Apt dans le Luberon, et l’ingrédient est l’ocre… Débutons calmement la symphonie des couleurs :
Et présentons d’entrée la souriante équipe :
L’accès au site où nous allons retrouver notre simiesque mémoire ancestrale a des airs de décors de cinéma, n’est-il pas ?
La tension monte, comme la pente
Nous voilà enfin «remontés dans les arbres» grâce à l’accrobranche, la perspective est sympathique et les modes de déplacement varient.
Au gré des différents «ateliers», nous avons pu constater que le gène «arbre» est toujours bien présent et le temps a passé presque aussi vite que Max sur ses tyroliennes !
Impossible de quitter le Colorado provençal sans profiter encore une fois de ses somptueuses couleurs.
Et de ses tableaux si divers !
Le retour à la Nature, à notre nature de grand primate, a donc vraiment du bon, n’en déplaise aux créationnistes de tout poil qui feraient bien d’aller se suspendre là-haut avec l’objectif d’oublier dans les cimes leurs théories fondamentalistes.
Je laisse la conclusion à Barjavel :
«Celui qui copie la nature est impuissant, celui qui l’interprète est ridicule, celui qui l’ignore n’est rien du tout»
Bonne journée à tous !
P.S : Pour ceux qui veulent passer un bon moment (Et qui maîtrisent la langue de Shakespeare) à lire quelques citations «extraordinaires» des créationnistes, je conseille de cliquer ici