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Pourquoi écrire toutes ces chroniques ?

Submitted by on jeudi, 26 avril 20122 Comments

Une de plus, à la demande d’une lectrice récente qui m’a posé la question suivante :

«Je suis votre journal depuis peu, le nombre de sujets couverts est impressionnant et j’aimerais savoir quel est votre but car vous devez y consacrer beaucoup de temps !»

Tout d’abord, merci pour votre intérêt car cette interaction est un plaisir quotidien. Ce «Journal quotidien du Monde et d’Ailleurs» me permet de satisfaire plusieurs objectifs. Le premier, celui de mettre en pratique ce questionnement fondamental :

«Qu’est-ce que je vois, qu’est-ce que j’en pense et qu’est-ce que j’en fais ?»

Je suis un citoyen planétaire, l’engagement auprès de CyberDodo depuis 15 ans m’a démontré que la notion de village qui est souvent associée à notre monde et à notre époque est de plus en plus exacte. Pour le dire autrement, que l’effet papillon est une réalité et que nos actes, bons ou mauvais, ont des conséquences sur notre vie, sur celles de nos proches, de nos concitoyens mais aussi de millions d’inconnus de l’autre côté de cette si belle boule bleue qui nous héberge et qui en souffre.

C’est un privilège que d’avoir ma réflexion nourrie en flux continu par les 150 pays qui, en moyenne, se connectent tous les jours sur www.CyberDodo.org et s’en est un autre que de pouvoir librement m’exprimer dans cet espace.

Second objectif, mes fidèles lecteurs ont souvent partagé mes interrogations sur le destin de ma mère, Georgette Martin, morte à 49 ans après 5 années d’une terrible maladie. J’étais adolescent lorsque son calvaire a débuté et il me manquera toujours ces échanges mère/fils que la vie normalement permet et que je ne peux qu’imaginer.

J’ai donc voulu «garantir» mes fils contre ce silence et leur laisser des traces de ce que leur père ressentait, pensait, projetait à différents moments de son existence afin qu’ils puissent en faire quelque chose. Être éventuellement d’accord, peut-être révoltés, que sais-je, mais pouvoir se définir par rapport à cette figure mythique que représente tout parent pour un enfant et qu’il faut au plus vite réduire à sa seule condition d’être humain en quête de lui-même.

En espérant bien entendu qu’ils n’en auraient nul besoin et que nos partages directs rendraient ces écrits obsolètes.

J’ai fêté l’été dernier mes 50 ans, je suis désormais plus vieux que ma mère et j’échange en continu avec mes 4 fils, les vies se suivent mais ne ressemblent pas. Mais, je n’oublie pas un instant qu’elles s’influencent et, soyez-en certains, que l’absence de l’auteure de mes jours prend aussi beaucoup de place.

Grâce à ces chroniques, ma mère existe pour Google et c’est une satisfaction personnelle d’avoir contribué à sa mémoire numérique alors qu’elle avait disparu bien avant que le World Wide Web n’envahisse tout (Ci-après, un exemple – parmi d’autres – qui marquait le 27ème anniversaire de sa mort, il y a presque 5 ans).

 

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Alors pour conclure, j’écris aussi parce que c’est un besoin vital, parce que j’aime voir les mots s’aligner les uns après les autres et créer depuis leur sens individuel et égoïste un message commun et universel qui appelle en nous tant de réflexions et de possibles.

J’écris donc je suis…

Bonne journée à tous

2 Comments »

  • Maxence Martin said:

    Super papa c’était très émouvant j’aurais aimé l’avoir connue parce que tu parles d’elle d’une telle façon …

  • Xavier said:

    Après la lecture de ces lignes, je suis …plutôt fier de te compter parmi mes amis.