Les 20 ans de la Convention des Droits de l’Enfant, le bel âge ?
Avec une vision romantique sur les « 20 ans » et ce que nous rattachons en théorie à cet âge, pourquoi pas… mais la réalité est malheureusement toute autre.
Le 20 novembre 1989, la presque totalité des dirigeants politiques du monde prenait un engagement fort, un engagement noble, un engagement indispensable envers l’avenir de notre espèce : celui d’enfin respecter les enfants.
Pour donner à cette volonté un cadre clair et incontestable, ils ont rédigé et adopté un texte contraignant pour eux et rassurant pour les petits d’homme, la civilisation humaine avait fait d’un seul coup un grand pas en avant.
Mais, en prenant l’image d’un voyageur qui serait sur le quai de la gare du monde, le train est parti et lui est resté là. Progressant si lentement que les merveilleuses promesses de 1989 se sont transformées 20 années plus tard en catalogue de la honte…
Près de 20’000 enfants meurent tous les jours de la faim et des maladies qui lui sont liées, des millions sont exploités, au travail, à la guerre, physiquement, moralement, sexuellement… Des centaines de millions n’ont pas accès à la santé, à l’eau potable, à une hygiène de base, aux soins médicaux, à l’éducation, au repos, au jeu, au bonheur…
Notre monde s’est transformé en machine à casser l’enfance, le rêve d’un futur meilleur est devenu un affreux jeu de survie où les rares privilégiés s’engraissent sur le dos des mal nés qui vont crever dans l’indifférence générale.
Après plus de 12 années d’engagement total d’une équipe qui n’a cessé de croître, notre outil global de communication dédié à la Défense de la Vie est un milliard de fois plus nécessaire qu’à l’époque, c’est une honte pour les consuméristes sans cœur qui « pilotent » ce bateau ivre qu’est devenue notre société mais cela renforce encore notre détermination et notre volonté farouche de « faire quelque chose » en permettant aux plus faibles d’entre nous de s’approprier cette Convention qui est la leur.
1 milliard comme le nombre de nos semblables qui aujourd’hui encore souffriront de la faim.
Pendant que vous lisiez cette chronique, 10 enfants sont morts, pendant que je l’écrivais une centaine… Cela pourrait être la morale de cette chronique du vingtième anniversaire, c’est en s’engageant vraiment que l’on mesure le drame des enfants de 2009.
Et si vous rejoigniez le réseau social CyberDodo pour que de « la connaissance naisse la liberté »?