La reprise est là
C’est ce que la journée d’hier (Mardi 4 mai) sur les marchés a certainement démontré !
Alors que la Grèce était « officiellement » annoncée comme sauvée par une improbable association UE/FMI qui lui assure 110 milliards d’euros pour les 3 prochaines années, l’effet a été exactement le contraire à celui espéré…
…puisqu’en lieu et place d’évacuer le problème grec et de rassurer, c’est l’Espagne et les presque 300 milliards dont elle aurait besoin qui a envahi tout l’espace (Exemple ci-après du CAC 40).
Il faut dire que les questions qui se posent sont potentiellement terrifiantes :
Quel sera le prochain pays à sauver et en aurons-nous les moyens ?
Comment les états vont-ils faire face à leurs dettes abyssales ?
Les citoyens qui se sentent victimes accepteront-ils les mesures d’austérité ?
Comment l’économie réelle et celle sous perfusion vont-elles pouvoir se réconcilier ?
Etc.
L’économie actuelle est devenue totalement schizophrène avec d’un côté certains économistes et les politiques au pouvoir qui certifient que la situation est sous contrôle et de l’autre de nombreux spécialistes qui annoncent une probable nouvelle crise systémique causée par les dettes souveraines.
Notre modèle de société basé sur la dette et la croissance à tout prix risque bien de se voir présenter la facture et de réaliser que l’expression « à tout prix » en avait un que nous ne pouvons assumer !
Alors qui fera basculer le système ?
L’Espagne a juré hier que non, le Portugal prête de l’argent à la Grèce comme l’Italie (Portugal et Italie pourtant pointés du doigt et considérés comme en grand danger), la France donne des leçons et l’Allemagne enrage, drôle d’ensemble dont la cohérence et l’unité vont être testés dans les semaines à venir.
Attention, un vent mauvais se lève sur l’hyper capitalisme et je sais déjà – comme vous – qui va payer…
P.S : Ne soyez pas étonné si un rebond intervient aujourd’hui ou demain, le yo-yo est la meilleure façon de gagner de l’argent pour certains