Histoires de ronds et d’homonymie !
La sagesse populaire propose souvent que :
« Qui se ressemble s’assemble… »
Dans le cas d’espèce, il y a plutôt danger dans la demeure, enfin dans la voiture !
Car les ronds dont il s’agit sont : Un volant (La forme ne peut laisser planer aucun doute), l’état de certains sous l’emprise de l’alcool (Trivialement ne dit-on pas qu’ils sont complètement ronds ?) et l’impact de comportements déviants sur les finances de leurs auteurs (Leurs « ronds »).
A cet égard, « Wikipédia » est éclairante :
Abordons maintenant la substantifique moelle de cette réflexion toute en courbes, voilà à présent plus de 30 ans que j’ai passé mon permis de conduire automobile ; je sais le temps passe…
Un besoin toujours important de déplacement me fait parcourir entre 25 et 30’000 kilomètres chaque année, nous arrondirons (Encore !) ce chiffre en remarquant qu’il représente jusqu’à aujourd’hui un ordre de grandeur de près d’un million de kilomètres (Et le nombre d’heures y correspondant) passés derrière un volant.
Savez-vous combien de fois j’ai vu mon taux d’alcoolémie contrôlé par des forces de l’ordre ?
Combien de fois en 30 ans ?
Avant de répondre, rappelons-nous que l’alcool fait plus de 40’000 morts chaque année seulement en France !
Qu’il est par exemple responsable de 10 à 20 % des accidents du travail et de 2’000 morts sur la route… Que près de 40% des personnes dépendantes à l’alcool en France souffrent de troubles mentaux (Source : Inserm)
Alors combien de contrôles d’alcoolémie en 30 ans ? Y compris des centaines de passages de frontières où mes amis savent que l’on me fouille systématiquement sans que je sache encore pourquoi !?
Un seul ! Un seul…
Alors que dans un seul week-end, je passe au minimum devant une dizaine de radars… (Rarement placés dans des endroits accidentogènes, genre départementale ou alentours d’une école…). Toujours une question de ronds mais toujours pas les bons.
Êtes-vous d’accord avec moi sur le principe qu’une bonne politique de prévention est d’abord une question de logique et suggérons que le problème soit pris en compte, simplement, efficacement et rondement…
40’000 morts par an, c’est l’équivalent d’une petite ville française qui disparaît chaque année, est-ce acceptable ?