Les grossières erreurs d’arbitrage vécues hier par le Mondial de Football nous ont renvoyés 4 ans en arrière lorsqu’à mes modestes yeux la vidéo avait fait son entrée officielle dans le panthéon du ballon rond.

Bref rappel des faits, le 9 juillet 2006 en pleine finale, Marco Materazzi insulte Zinédine Zidane qui lui répond de manière incompréhensible par une agression physique, le désormais célébrissime « coup de boule ».

L’arbitre qui n’avait pas vu la scène en direct l’a revoit sur l’écran géant du stade et décide d’expulser celui qui portait l’équipe de France sur son immense talent. Nos amis tricolores qui touchaient du doigt leur deuxième étoile vont la regarder s’éloigner et rejoindre le maillot des « comici » transalpins (« Comici » = comédiens, qu’aviez-vous compris ?).

Personne n’a vraiment critiqué la décision de l’arbitre tant la réaction de Zidane était inacceptable, bien que cette expulsion ait été basée sur la rediffusion d’images donc au recours à la vidéo.

Alors, sommes-nous devenus fous ou Alzheimer a encore frappé ?

Hier, pour ne parler que de la frappe de Frank Lampard, comment une telle erreur est-elle possible ? Je ne parle pas de l’action en direct, tout le monde peut avoir un instant d’absence ou être mal placé, mais du refus de tenir compte de l’image qui nous a été offerte 10 secondes plus tard.

« Nous » incluant bien entendu l’arbitre…

La même question pouvant être posée pour le hors-jeu de Carlos Tevez lors du match entre l’Argentine et le Mexique.

Donc, résumons, il y a 4 ans il était normal de tenir compte des évidences démontrées par la vidéo en finale mais aujourd’hui les arbitres doivent avoir une vision à éclipses selon la source de leurs informations.

Si quelqu’un a compris, qu’il m’écrive…

Bons matchs du jour (Pays-Bas/Slovaquie et Brésil/Chili, cela promet…)

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