Beaucoup d’impressions nous resteront de ce court séjour à Kuala Lumpur, tout d’abord la gentillesse des habitants qui est vraiment remarquable. A chaque fois que nous nous sommes adressés à l’un d’entre eux, un sourire ou à tout le moins une marque d’intérêt se sont faits jour sur leurs visages.

Deuxièmement, quitter Jakarta et sa frénétique activité, notamment illustrée par une circulation cauchemardesque, pour KL, c’est comme quitter Paris pour une sympathique ville de province. Non en terme d’importance mais de « calme ».

Nous sommes indubitablement chez l’un des « tigres asiatiques », ils sont donc hyperactifs mais le niveau d’agitation ambiant est nettement moindre que dans la capitale indonésienne.

Autre constatation, la richesse du sous-sol d’un pays si elle inclut du pétrole, du gaz, de l’or, etc. comme dans le cas de la Malaisie offre décidément beaucoup de possibilités à ses dirigeants et KL en est une démonstration grandeur nature (Exemple : 452 mètres pour leurs fameuses tours jumelles).

Mais, l’impression que je souhaiterais que vous gardiez de cette chronique est toute autre. Elle fait référence à une expérience vraiment étonnante que nous avons vécue hier et qui met en vedette « Garra Rufa ».

Cette image ne vous aidera que marginalement à l’identifier…

…elle n’est pas nette parce que les héros du jour sont dans l’eau et que votre serviteur riait tellement au début qu’il était difficile de ne pas bouger !

Ce sont des « doctor fish », ces poissons qui nettoient la peau en mangeant les parties mortes. La sensation est déroutante au début, surtout pour quelqu’un de chatouilleux, puis très apaisante et le résultat est incontestable, nos pieds et nos mollets avaient retrouvé une peau de bébé d’une douceur appréciable.

Ayant beaucoup marché depuis notre départ, ce « traitement » fut le bienvenu et j’aime l’idée qu’au milieu de cet étalage de béton, d’acier, de verre et « d’argent » le dernier mot revienne à la Nature.

Nous quitterons KL ce soir pour rentrer à la maison… une autre maison… celle découverte il y a quelques années et dans laquelle mon âme a cru revenir dans un lieu déjà connu, environ 5 heures de vol nous en séparent.

Bon début de semaine à tous

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