Attention, cette chronique a germé après avoir été beaucoup arrosée, l’auteur décline (Enfin, pas encore j’espère…) toute responsabilité dans ses conséquences sur l’état du Ciel du jour.

Alors que l’on nous promettait un hiver d’une rigueur extrême, je me souviens à ce propos de la conjonction des annonces de 3 météorologistes vers la fin du mois de novembre qui voyaient des frimas records arriver dans leurs boules à neige; il n’est pas exagéré de dire que la saison se noie mais ne refroidit toujours pas.

En me remémorant notre bain du 3 novembre dernier (Sic ! Vous pouvez le revivre en cliquant ici), il était clair que les températures étaient anormalement élevées à fin 2013 et la bascule dans la nouvelle année n’a pas suffi à modifier cette tendance.

C’est généralement le moment pour introduire la notion de « réchauffement climatique », je vais vous éviter cette évidence sauf pour souligner l’erreur majeure que commettent souvent les défenseurs de la Nature, ne parlez pas ou plus de « réchauffement climatique » mais bien de « changement climatique », cela fera une grande différence pour convaincre les sceptiques.

Car, si dans bien des zones, le thermomètre va grimper et a d’ailleurs déjà commencé à le faire, dans d’autres les températures vont chuter, voire rester plus ou moins stables mais avec des phénomènes météorologiques de plus en plus extrêmes. En prenant l’exemple du Luberon, des modèles prévoient un cumul de précipitations qui ne va pas beaucoup changer dans les années à venir mais la répartition des pluies va fortement évoluer avec des épisodes plus violents suivis de périodes de sécheresse.

De là, l’importance vitale d’anticiper et d’être en mesure de stocker cette eau qui sera surabondante à certains moments puis manquera cruellement pendant de longues périodes.

Déluge à Monaco

Retour à cet hiver qui privilégie encore le parapluie plutôt que les « moon boots », cela va-t-il durer ? Impossible de vous répondre, j’ai trouvé ce matin un mot de ma grenouille m’informant que son bocal avait débordé et qu’elle partait découvrir le monde sur son échelle désormais transformée en radeau, son « Odyssée de Pi » à elle.

Donc, si les luges provençales resteront encore un moment à l’abri, certains coeurs, si ce n’est certaines âmes pourraient s’interroger, pourquoi tant d’eau ? Quelle souillure le Ciel a-t-il décidé de laver ? Les fidèles lecteurs du « Journal du Monde et d’Ailleurs » savent que j’ai mon idée à ce sujet et ces flots constants ne font que la conforter.

Conclusion rime avec Luberon, météo locale pour la semaine à venir (Cela nous rendra tous heureux à distance !), il va faire… beau et… sec !

Je vous laisse, je dois tenter de géolocaliser ma grenouille car si le déluge est assurément biblique, l’invasion des grenouilles ne l’est pas moins et l’Egypte a assez à faire ces jours-ci avec sa révolution démocratique qui patine pour ne pas se voir rappelée une seconde plaie de triste mémoire.

Bon dimanche à tous !

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