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Copenhague, Lehman Brothers, même destin…

Submitted by on samedi, 19 décembre 2009No Comment

J’imagine déjà les titres de la presse ce matin, ce matin d’échec total, d’à plat-ventrage, de honte et de désillusion; il y en aura de plusieurs natures (Je n’ai pas pu m’empêcher…), les catastrophistes :

« Copenhague, un échec aux conséquences dramatiques »

Les modérés :

« Le système onusien et les intérêts nationaux retardent la conclusion d’un accord »

Les politiques :

« L’absence d’une gouvernance globale écologique accélère le besoin de la création d’une agence mondiale de l’environnement »

Et le mien :

« Copenhague, Lehman Brothers, même destin… »

Quelques explications s’imposent, nous sommes de retour en 2007, les subprimes commencent leurs ravages et Lehman Brothers voit son exposition augmenter de manière dramatique. Après une agonie d’une année, l’un des fleurons de la banque mondiale s’écroule en septembre 2008, sans que ni les autorités américaines, ni les « confrères » n’aient daigné bouger.

Le système financier global vacille alors sur ses bases et 2010 montrera que les secousses perdurent encore…

2009, Copenhague, le Protocole de Kyoto qui agonisait depuis une dizaine d’années est enterré par près de 200 chefs d’état réunis pour une grande « party » écolo-mondaine.

091219-Copenhague

Copenhague, Lehman Brothers, même destin parce que dans les 2 cas, le concept du « Too big to fail » (Trop gros pour faire faillite) a inspiré les responsables et leur a donné un sentiment d’invincibilité. Leurs actions ne pouvaient pas être dramatiques puisque dans tous les cas, « on » viendrait à leur rescousse.

Il est désormais prouvé que les dirigeants de Lehman Brothers étaient persuadés que les autorités US sauveraient la banque: l’impéritie des dirigeants politiques de « Copenhague 2009 » devant le défi du réchauffement climatique et des conditions de vie des générations futures montre qu’ils sont affligés du même syndrome.

La seule différence est que s’ils ont pu faire des chèques en bois pour tenter de sauver la finance mondiale, pour son seul profit d’ailleurs, il n’existe aucune monnaie d’échange à la destruction de notre environnement.

Ma conclusion sera pour mon contemporain, un certain Barack né au début août 1961, il faut te réveiller mon gars, là, maintenant, parce que tu es en train de t’oublier et d’oublier ceux qui pensaient être tes compagnons de route…

« Too big to fail », vraiment ?

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