Comment naissent les révolutions ?
C’est le titre d’un ouvrage paru aux Éditions Perrin que je recommanderais à tous les « despotes démocratiques » (La contradiction n’est que d’apparence) dont le trône pourrait ne pas être aussi solidement rivé au sol qu’ils ne l’imaginent.
Non que je prône la révolution ou que les événements reconnus comme tels par l’histoire soient des modèles à reproduire, il reste que d’étranges et potentiellement inquiétants parallèles pourraient être trouvés entre des soubresauts décrits dans cet ouvrage et la situation présente.
La France contribue généreusement avec les évocations du 7 juin 1788, du 1er janvier 1830, des 13 et 14 janvier 1847, du 18 mars 1871 et bien entendu des 10 au 13 mai 1968.
L’hexagone s’y trouve en bonne compagnie avec l’Angleterre du 3 novembre 1640, l’Amérique du 16 décembre 1773, le Mexique du 16 septembre 1810, la Russie de janvier 1905 et février à octobre 1917 et l’Italie du 25 janvier 1922.
Mais l’histoire plus récente n’est pas oubliée avec la Chine de 1949, la Hongrie de 1956, le Portugal de 1974, l’Iran de 1978 et la Tchécoslovaquie de 1989.
En résumé, un piqûre de rappel sur des explosions sociales qui n’ont qu’une chose en commun : le jour d’après, tant de choses avaient changé…