Combien d’efforts vaut une photo ?
Cela faisait longtemps que j’avais envie de gravir ma montagne préférée en fin de journée plutôt qu’en début d’après-midi.
L’idée était d’inverser, non le parcours mais les conditions de chaleur. En lieu et place de partir à la fraîche, le plus souvent avant l’aube, choisir de se mettre en route quand le thermomètre étincelle et au fur et à mesure des kilomètres, profiter d’une température qui descend.
Hier, la roublardise et le manque de fiabilité de certaines personnes – non proches – m’ont donné la motivation nécessaire pour aller « me laver la tête » et tenter de plus d’améliorer mon meilleur temps de montée, 8h15.
Disons-le, partir à 12h30 par plus de 30° vous met de suite dans l’ambiance. Les 25 premiers kilomètres se sont malgré tout très bien passés. Le reste fut plus « contrasté » avec des crampes et des étourdissements (Je n’en ai jamais) mais le principal est là, les quelques photos ci-après payées 7h50 de marche…
Lorsque l’on s’est quelque peu promené sur certains chemins, une vision comme celle-ci est source de réconfort :
Ayant subi 2 fois de belles précipitations pendant mon approche, il était nécessaire de faire sécher les outils de travail :
Ne jamais se retourner, et pourtant cela pourrait valoir la peine :
Mais l’image que j’étais venu chercher était devant moi :
La récompense ultime fut de retrouver ma belle au sommet et pour symboliser les mots que j’ai eu envie/besoin de lui dire, j’ai même eu droit à un extra :
En conclusion, cela valait largement ces 7h50 et ces 42 kilomètres…
Bonne journée, à demain