Bienvenue à l’été 2012
Il y a tant de raisons de s’inquiéter de cette saison estivale qui s’ouvre, du flop annoncé de Rio+20, à la crise syrienne en passant par celle des dettes souveraines que j’ai décidé de lui souhaiter une sincère bienvenue.
Car nul ne peut être certain de l’avenir, en bien comme en mal, même si l’accord à minima qui devrait sanctionner l’échec de la Conférence de Rio ne peut que nous interroger sur notre capacité à ramener l’humanité sur des rails «sustainable», comme disent nos cousins anglo-saxons.
Notre civilisation de l’instant fait que demain est un autre jour, la semaine prochaine une perspective de moyen terme et 2013 une échéance sur laquelle il sera bien temps de se pencher… plus tard…
Ceci ramène à ma mémoire cette extraordinaire saillie en provenance directe de cette période incomparable que fut la charnière des XVII et XVIIIème siècles :
«Le temps respecte peu ce qu’on fait sans lui»
Que savait Nicolas Boileau que nos téraoctets, pétaoctets et autres exaoctets de «mémoire» ont oublié ?
Je déploie donc précautionneusement le parasol et j’admire cette Nature, si belle et si généreuse, afin que l’été 2012 puisse nous faire profiter de ses bienfaits.
Bon été 2012 à tous !