America’s Cup, une baudruche pour milliardaires frustrés
Le pitoyable spectacle offert depuis des mois par BMW Oracle (Le « Défi » américain) qui n’a cessé d’attaquer en justice le tenant suisse Alinghi a trouvé son épilogue hier avec la ridicule fessée qui a servi de première course.
Quoi, dépenser des centaines de millions d’euros pour construire 2 bateaux qui vont faire des ronds dans l’eau pour que le mauvais coucheur américain, le procédurier abusif mette simplement une rouste au prétentieux helvète ?
C’est ça la plus ancienne compétition sportive du monde ?
Pour ceux qui n’ont pas suivi la course et/ou qui s’en désintéressent (Avec raison !), la première manche s’est résumée à une pénalité prise par Alinghi au départ pour avoir coupé la ligne de son adversaire qui avait gagné le tirage au sort (La pénalité consiste à devoir faire faire un tour sur lui-même au bateau) suivie d’une envolée du challenger.
Résumons le reste de la manche avec 1 chiffre : 15, 28, soit 15,28 minutes d’avance !
Autant dire qu’à moins d’une casse du bateau américain aujourd’hui à Valence, la 33ème Coupe de l’America sera pliée, terminée, coulée et rangée parmi les pires démonstrations d’arrogance et de ridicule que le « sport » soit parvenu à produire.
Parce que ces milliardaires qui ont trouvé décent de consacrer de telles fortunes pour ce genre de caprices, ont aussi été capables de prévoir un match en 2 manches gagnantes ! Match qui n’aura duré que les quelques minutes nécessaires pour évaluer les performances respectives des joujoux flottants.
En résumé, je vous fais la promenade en baie de Valence à 100 millions d’euros, les 2 – prix d’ami – à 200 millions, vous embarquez ?
Bonne Saint Valentin aux amoureux du vrai sport (Bravo Simon Ammann) et aux amoureux tout court