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365 jours plus tard

Submitted by on vendredi, 17 juin 2016No Comment

C’était, il y a un an… Une année jour pour jour, ma vie basculait. Vraiment ? Quoi qu’en y pensant, elle avait quitté le sens commun bien avant… mais je n’avais rien vu, rien compris, la grande naïveté de ceux qui ont des valeurs et une colonne vertébrale.

J’ai vécu ces 12 derniers mois comme la plus grande épreuve de ma vie, une confrontation avec l’infâme, l’indigne, la manipulation, le mensonge, la trahison, etc. la liste de ces mots que l’on connaît sans mesurer leur vraie signification pourrait être longue.

Ces 365 jours le furent, assurément…

Dans le même temps, c’est lorsque l’on dévisse et que l’on se retrouve suspendu dans le vide que l’on sait si la corde qui devait nous assurer est solide ou pas. La corde « d’avant » s’est totalement désintégrée mais celle qui m’a retenu et surtout ramené s’est révélée extraordinaire.

Parmi les brins qui la composent, il y a mes 4 fils que je savais être des types formidables et qui se sont montrés encore plus uniques ; en ce qui vous concerne l’expression « donner la vie » doit être complétée par un « vous m’avez rendu la mienne, merci ».

Je croyais connaître une dizaine « d’amis » à qui cette épreuve a servi de révélateur et dont la noirceur de l’âme est effrayante, quand je pense qu’ils étaient « comme ça », je ne peux que remercier mon destin de les avoir éjectés de mon chemin ; qu’ils aillent souiller d’autres mémoires et se débattent avec leurs turpitudes.

Une belle dizaine d’autres amis s’est épanouie et ma reconnaissance est comme mon besoin d’être heureux : inextinguible. Ils étaient là, certains d’entre eux beaucoup moins « show-off » que les obscurs vipérins, paisibles et fidèles et quand la foudre inique s’est abattue, ils ont fait rempart et m’ont gardé la tête hors de l’eau.

160521-Hair

365 jours plus tard, j’ai écrit le récit partiel de cette « aventure », déjà plus de 500 pages, elles composent le premier tome et si l’épreuve fut ignoble, je suis fier de cette narration. Le second tome reste à vivre et à consigner, j’ai toute confiance car comme l’a si bien dit Ghassan Khalaf :

« Les épreuves augmentent notre stabilité en étendant nos racines en profondeur »

Dieu sait combien je suis descendu en moi-même, les affres que j’ai dû affronter, les questions qui se sont multipliées, les incompréhensions qu’il a fallu dépasser, les scélératesses que j’ai dû pardonner.

Pardonner ? Oui, pardonner, même si la plupart de mes proches ne comprennent pas, j’ai pardonné. Je crois en la justice immanente, je ne suis qu’une poussière qui bientôt sera emportée par le vent de l’histoire, ne restera alors que l’empreinte de mes actes et de mes quelques écrits dont le souvenir passera par mes 4 fils et peut-être les fils de ceux-ci avant oubli.

C’est pourquoi, je célèbre la vie, celle d’ici et celle d’après à laquelle je crois plus que jamais, j’aime et je suis aimé, j’ai beaucoup beaucoup de chance, le reste ?

« Les ténèbres ne peuvent chasser la lumière, elles peuvent seulement la faire briller plus fort… »

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