Rappelez-vous, il y a très très longtemps : une bonne dizaine d’années (!), que nous disait-on ? Que le dérèglement climatique était amorcé et que ses conséquences commençaient à être visibles avec une augmentation de la température moyenne et des précipitations dont le cumul annuel ne varierait peut-être pas de suite mais qui allaient se concentrer sur des périodes plus intenses avec des risques accrus pour les populations.

Qu’avons-nous entendu de la part des « négationnistes » (J’assume ce terme devant les millions et millions de personnes concernées à travers le monde) ? Qu’il s’agissait de phénomènes naturels et que les activités humaines n’y avait qu’une influence marginale…

En résumé, vous pouvez poursuivre la destruction de l’environnement, chères multinationales, vous n’êtes pour rien dans les catastrophes faussement annoncées.

Quelle est la situation constatée en novembre 2014 ?

Les thermomètres s’affolent, les cours d’eau débordent et nous attendons rien de moins que la confirmation de l’automne le plus chaud jamais mesuré !

Et alors ? C’est sympa cette chaleur, non ?

Non ! Cette vie citadine qui est désormais la réalité de plus de 50% des 7 milliards de terriens nous a coupé de « l’autre » réalité, celle qui fait de nous des « Enfants de Gaïa » totalement incapables de survivre si la planète qui nous héberge cesse d’être notre mère nourricière.

Mes camarades apiculteurs et moi-même sommes particulièrement sensibilisés à la dégradation de la Nature puisque nous voyons nos colonies décimées par des « agents extérieurs » dont l’identification est pour le moins ardue, des pesticides aux ondes radios en passant par des prédateurs dont le réchauffement climatique permet l’installation.

Or, le destin des abeilles est intimement lié à celui de l’humanité car nous ne saurions pas remplacer leur indispensable fonction de pollinisatrices.

En avons-nous conscience ? Mettons-nous en œuvre les solutions nécessaires ?

La réponse est contenue dans les questions et peut se voir dans l’attitude générale qui ressemble de plus en plus au pont supérieur du Titanic, bercé par la musique pendant le naufrage de l’insubmersible paquebot.

Regardons autour de nous, les preuves s’accumulent, je ne vous en propose qu’une :

C’est un de nos lilas qui trompé par la douceur a compris que nous étions au Printemps et fleurit ! Que va-t-il se passer pour lui dans quelques jours, semaines, lorsque les températures seront – enfin – négatives ? Que se passera-t-il pour les fruitiers ? Quel impact pour les récoltes 2015 ?

Réveillons-nous et agissons, quittons la posture communautaire pseudo confortable ou pour le dire autrement cessons de nous rassurer en nous disant qu’il y a toujours plus malheureux que nous car nous sommes tous passagers du même bateau, bien qu’occupant des cabines de classes différentes.

Je laisse la conclusion à Jean-Jacques Rousseau :

« Les climats, les saisons, les sons, les couleurs, l’obscurité, la lumière, les éléments, les aliments, le bruit, le silence, le mouvement, le repos, tout agit sur notre machine et sur notre âme ».

Bonne journée à tous

N.B: Retrouvez beaucoup d’informations sur www.CyberDodo.org

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