Ayant concomitamment eu des pontes de différentes espèces dans notre volière avec un refus des mères respectives d’assumer le « service après-vente » de couvaison, nous avons présenté la situation à une de nos poules experte en la matière, une nègre-soie, et celle-ci a accepté de relever le défi.

Résultat ?

4 naissances de poussins de taille et de couleur sensiblement équivalentes mais comment savoir s’ils sont de la même espèce ?

Donner du temps au temps (J’aime cette expression définitivement entrée dans nos mœurs verbales mais dont je trouve l’utilisation le plus souvent hors de propos) et observer leur croissance. Or, une semaine plus tard, 3 ont quadruplé de volume et ont de grandes plumes qui leur poussent au bout des ailes pendant que le dernier est resté avec sa taille de naissance.

Nous parlons de « taille » ? J’ai donc logiquement demandé à notre géant « Max » son opinion et il a délicatement saisi les poussins avant de donner son verdict…

Celui-ci est une perdrix :

Pendant que celui-là est un faisan :

Un de ces 3 faisans-là :

Avez-vous bien vu ? Non ? Il vous manque une comparaison entre les poussins ? Vous avez raison… et c’est volontaire, cela me permettra de mettre en ligne de nouvelles photos car comme le disent toutes les personnes qui les approchent : « Ils sont trop mignons« .

A propos, j’ai un nouveau dada qui va m’occuper un certain temps, celui des citations latines parce que nous n’avons rien inventé et le fait que nous le nous rappelions ne peut nous faire de mal :

« Major e longinquo reverentia« 

P.S: Notre cadet, l’unique Mallory si bon en orthographe, m’a demandé si je faisais exprès d’utiliser des mots compliqués dans mes chroniques ? Normalement non mais cette fois, je lui dédie « concomitamment« , je t’aime mon Fils !

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