Mon égoïsme de consommateur bio
Au moment de couper un de ces kiwis que mon fils Max apprécie tant, le couteau s’est posé sur l’étiquette et là :
J’ai d’abord pensé que mes yeux me trahissaient, les plans devaient être « d’origine Néo-zélandaise » mais les fruits ne pouvaient pas venir de Nouvelle Zélande !
Et bien si…
Nous vivons donc dans un monde dans lequel il est possible d’accoler la mention « Bio » à la réalité polluante de faire faire près de 13’000 kilomètres en avion à de simples fruits.
De la même manière qu’il est possible d’indiquer « Encore plus de fruit » sur des yaourts dans lesquels sucre, exhausteur de goût et colorant prédominaient et prédominent toujours mais auxquels on a simplement fait « l’honneur » de rajouter une fraction de fruit.
Une attitude « Bio », c’est bien celle qui promeut le minimum d’interventions non naturelles et le respect de l’Environnement ?
Oser vendre des fruits sous ce label alors qu’ils sont complices du réchauffement climatique est une hérésie de plus.
En ce qui me concerne, la messe est dite et ils n’atterriront plus sur notre table !