O… R… ?
Obama ou Romney ?
Cet «OR» qui représente autant le «ou» que les 2 candidats fait écho à la dette américaine qui a dépassé les 16’000 milliards de dollars. 16’000 milliards de dollars !
A ce rythme, le plafond légal (16’394 milliards) devrait être atteint avant la fin de l’année. Pas de souci, rétorqueront les habitués du grand dérapage budgétaire US, la limite sera relevée par les politiques et le jeu pourra se poursuivre.
En est-on si sûr ? Car, les récentes statistiques économiques pourtant qualifiées «d’encourageantes» par certains analystes sont à des années-lumières des chiffres nécessaires à un vrai redressement du pays ; redressement qui commencerait par l’arrêt de l’explosion constante de la dette publique.
L’immense majorité des Occidentaux est «pour Obama», cela ne discute pas (J’en fais partie) mais l’impact de sa politique économique est à questionner, notamment à la vue de ce terrible graphique :
Alors, enlevons nos œillères et regardons la réalité en face, les États-Unis sont devant un vrai choix et Mitt Romney représente une alternative crédible, n’en déplaise à ceux qui veulent le dépeindre comme un diable décidé à attaquer les libertés fondamentales.
S’il est vrai que son colistier Paul Ryan est un conservateur à la limite de la parodie, vu de ce côté de l’Atlantique, le programme qu’il défend avec «le futur Président» (C’est ainsi qu’il nomme Romney) a le mérite d’insister sur l’impossibilité de continuer à creuser le déficit, surtout au rythme des premières (?) années Obama.
Les sondages de ce mardi matin donnent un avantage au Président sortant, j’espère qu’ils seront confirmés par les urnes mais j’espère aussi que Obama II saura se souvenir qu’un pays bien géré et réellement démocratique ne vit pas au dessus de ses moyens en laissant à nos enfants et aux enfants de ceux-ci la tâche de rembourser nos folies…