Une Ferrari à New-York, ce n’est pas le pied !
Prodigieuse démonstration du célébrissime «les miennes sont plus grosses que les tiennes» ou variante motorisée du combat de coqs.
Il faut 2 protagonistes, un conducteur de Ferrari mal stationné et un policier verbalisateur, il faut également le dédain du cousu d’or et le sentiment de puissance du fonctionnaire.
Leur commune volonté manifeste de s’ignorer donne une scène aussi stupide qu’inquiétante.
Stupide d’avoir voulu ignorer le PV et son rédacteur, inquiétante par la réaction si violente du policier qui sûr de sa toute puissance se place volontairement contre l’aile de la voiture avec son pied contre le pneu…
Celui lui donne par la suite la «matière» nécessaire pour nous jouer la grande scène du II, voulant démontrer l’horrible douleur qu’il prétend ressentir.
Comme conclusion, je partage mon vécu quant aux indésirables rencontres pneus/pieds lors de 2 épisodes, l’un avec une voiture et l’autre avec un camion de taille moyenne.
Dans les 2 cas, aucune blessure et aucune séquelle…
J’ajouterai qu’il y a là un excellent exercice de révision pour un collégien, sachant que la Ferrari pèse moins de 1’500 kilos, qu’elle équipée de 4 pneus en largeur 235, quelle est la pression ressentie par le pied du policier ?
Je parle de la pression réelle pas de la pression sociale qui l’a fait réagir si violemment !