L’impossible naufrage du Costa Concordia
A l’égal de millions de personnes, nous avons eu l’opportunité de faire des croisières sur les bateaux Costa. Deux en ce qui me concerne, la première en Octobre 2005 et le deuxième en Octobre de l’année dernière.
Si je souhaite en parler aujourd’hui, c’est tout d’abord pour avoir une pensée pour les victimes de cette tragédie qui n’aurait jamais dû arriver. Plus les circonstances se précisent et plus elles semblent sorties de l’imagination d’un mauvais scénariste.
Penser à faire la « parade » avec un tel géant (Ici, le Costa Atlantica photographié par votre serviteur) et risquer d’approcher des rochers avec plus de 4’000 personnes à bord est tout simplement dément.
D’ailleurs, en respectant l’enquête en cours et sans tirer de conclusions hâtives, n’y a-t-il pas un lien entre toutes les actions du commandant, telles qu’elles nous ont été rapportées jusqu’à maintenant ? Quel lien ? Une perte de contact avec la réalité !
Il aurait volontairement dérouté le navire dont il avait la responsabilité, touché des rochers, nié l’évidence pendant plusieurs dizaines de minutes et refusé d’informer les passagers, aurait quitté le navire bien avant les derniers passagers, menti aux responsables des secours en affirmant qu’il était toujours à bord puis affirmé à la télévision que le rocher percuté ne figurait pas sur les cartes marines !
« Déni de la réalité » qui amène à poser une question : Les personnes en charge de telles mastodontes ne sont-elles pas évaluées psychologiquement ?
Ma conclusion sera celle déjà partagée avec des amis au retour de notre croisière d’octobre dernier qualifiée de « dernière dans ces conditions« . Car, de la belle découverte – toutes proportions gardées de 2005 – nous étions passés à une auto célébration pesante et permanente de la réussite de Costa.
Beaucoup d’employés se comportaient comme s’ils nous faisaient une faveur en nous acceptant à bord et la qualité du service avait littéralement plongé en 7 ans. Quant à la sécurité, je vais m’abstenir de rapporter ici nos sentiments, plus que constrastés, après l’exercice d’évacuation.
Disons-en simplement que nous espérions n’avoir jamais à refaire cette procédure en urgence tant elle était « aléatoire« …
Bonne journée à tous
