1 exécution et 2 miracles
L’exécution s’est déroulée à Karachi, un jeune homme de 22 ans a été « arrêté » et abattu par les forces de l’ordre officielles (Les « Rangers »), ceci sous la caméra d’une chaîne de télévision locale Awaz TV.
La brutalité de cette scène est telle que j’en ai placé les images dans la section « Vidéos » tout en vous mettant en garde contre leur absolue violence, c’est la version 2011 et « Social Networks » de l’arbitraire et du déni total d’un quelconque Droit de l’Homme.
Il s’appelait Sarfaraz Shah et en aucune manière ne semblait représenter le moindre danger, au contraire des fous sanguinaires qui le tuent. Il paraît que depuis le Gouvernement Pakistanais les a arrêtés, espérons qu’il n’y aura pas parodie de procès pour finalement les relâcher.
Sarfaraz Shah a rejoint ses sœurs et frères de sang syriens, là-bas aussi on tue et on massacre impunément et pas un par un.
Qu’attend le monde « civilisé » pour intervenir ? Chaque jour, on parle de dizaines de morts, combien faut-il de Syriens sacrifiés pour passer des menaces verbales à « Bachar » (Dixit Alain Juppé) à l’action concrète ?
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Les 2 miracles sembleront peu de choses à côté des drames syrien et pakistanais, ils concernent les 24 heures du Mans où les ingénieurs continuent de refuser les lois de la physique.
2 situations étrangement identiques avec à chaque fois une Audi (Diesel) surpuissante dépassant une Ferrari (Essence) beaucoup plus lente (Si, au Mans c’est possible).
Dans les 2 cas, le pilote de la Ferrari ne semble pas voir arriver l’Audi et l’allemande part taper dans les rails.
La vidéo de l’accident de Allan McNish qui montre sa voiture tournoyer au dessus d’une dizaine de personnes souligne que l’irréversible n’est jamais loin.
Bis repetita vers 22h45, à nouveau une « lente » Ferrari doublée par une fusée Audi et à nouveau un contact parce que l’italienne se déporte au dernier moment, Mike Rockenfeller pilote de l’Audi est projeté dans les rails.
Il ne reste rien de la voiture et pendant quelques minutes on craint que son pilote ne soit encore à l’intérieur…
Ce crash se termine également bien mais les questions sont toujours là ! Qui peut prétendre aujourd’hui être capable de vraiment maîtriser les bolides d’endurance ? (La question est aussi valable pour les F1 avec par exemple leurs roues découvertes).
Le concept de ces voitures est simple et brillant sur le papier, le dessus de la voiture fait office d’aile inversée qui au lieu de la faire décoller va la plaquer au sol lui permettant ainsi de disposer d’une tenue de route impressionnante et d’une vitesse de pointe de presque 350 km/h.
Mais que quoi que ce soit d’inattendu se produise et il ne s’agit plus d’un véhicule mais d’une masse de plusieurs centaines de kilos propulsée à grande vitesse et là, la physique reprend ses droits.
Au matin du 12 juin, les 2 pilotes sont indemnes, le public aussi…
Espérons que cela se poursuive ainsi et qu’une « logique raisonnable » inspire l’avenir !
Bon dimanche