Monaco, une vraie politique culturelle
Le concert dédié au « Tricorne » de Manuel de Falla auquel nous avons assisté mes cadets et moi me donne, me redonne, l’occasion de louer l’excellence de la politique culturelle monégasque.
A titre d’exemple, j’évoque rapidement la détection en maternelle des prédispositions à la musique qui vaut à notre cadet de lui consacrer chaque semaine une journée d’école et de s’y révéler au rythme du plaisir croissant qu’il peut y prendre.
Aurait-il découvert le piano sans cela ?
Retour à mon homonyme de Falla et à son Tricorne présentés dans le cadre des « Rencontres avec le jeune public » qui rendent cette année un hommage à Diaghilev pour le centenaire des Ballets Russes à Monaco.
Cette œuvre et la direction de Pablo Heras-Casado ont impressionné mon musicien de fils, partition enjouée, espagnole jusqu’au bout des claquettes, andalouse dans la magie de ses danses, son tonus a conquis les enfants et les parents présents.
Pour conclure cette brève évocation d’une politique culturelle ambitieuse, de tous temps chère aux Princes de Monaco, sachez qu’une place pour ce concert donné par l’Orchestre Philharmonique qui accueillait également Annie Vavrille en tant que mezzo-soprano et narratrice ne coûtait que 2 euros la place.
La culture pour tous, c’est une question de volonté ! Et qui sait, peut-être qu’un futur grand Chef d’Orchestre était avec nous dans la salle…
Bonne journée, à demain