Il n’y a à première vue aucune cohérence dans ce titre, et pourtant…

Tous ces mots font référence à des drames récents contre lesquels notre supposée technologie triomphante n’a pas su nous protéger.

Pour l’un d’entre eux, le typhon qui a notamment frappé les Philippines, le Vietnam et le Cambodge, notre « modernité » serait même en accusation du fait de son détestable impact dans le réchauffement climatique.

Tremblement de terre et tsunami, qu’avons-nous développé depuis le 26 décembre 2004 et les 220’000 morts de si triste mémoire ? On nous parle d’un délai de 15 minutes incompressible entre la secousse et l’alerte, tous les êtres humains se trouvant dans la zone parcourue par la vague pendant ce quart d’heure ne pouvant être prévenus.

Regardez la carte et suivez par exemple les lignes de faille du Pacifique, imaginez une rupture là ou là et un tsunami se déplaçant à 700 km/h, un quart d’heure c’est long, très long, trop long…

Maintenant, fermez les yeux, vous avez été enlevé, vous êtes dans un coffre de voiture et vous appelez les secours avec votre portable. Vous décrivez la voiture dans laquelle vous vous trouvez, vous donnez même son immatriculation mais la communication se coupe avant que vous n’ayez pu indiquer l’endroit où intervenir.

En théorie, pas de souci, la technologie va vous localiser., en pratique, l’horreur est allée à son terme et Marie-Christine Hodeau a perdu la vie…

Mes fidèles lecteurs savent que cette déshumanisation au rythme exponentiel à laquelle notre société est confrontée est l’un des sujets que je traite régulièrement.

Ces terribles exemples récents doivent nous inciter, nous motiver, nous obliger – encore et toujours – à remettre l’être humain au centre de nos actions, prendre soin de l’autre, accorder la même importance à toutes les étincelles de vie et les défendre.

En mémoire des milliers de nos semblables dont le parcours s’est arrêté récemment.

A demain

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