Adulte méchant, cela prend combien de claques ?
Les habitués du « Journal du Monde et d’Ailleurs » s’étonneront grandement de ce langage fort peu pacifique, les autres en concluront trop rapidement qu’ici le recours à l’intimidation physique est autorisé.
Ce qui a motivé ce titre exceptionnel est l’épisode inacceptable dont l’un de mes fils a été la victime récemment. Certains adultes n’ont visiblement pas encore compris que les enfants ont des Droits et qu’il est inacceptable de les bafouer.
Bafouer, cela viendrait-il de « baffes » ?
Question dédiée à l’autre énergumène du titre… Hem…
Maintenant en hommage à ce merveilleux fils, garçon d’une sensibilité qui n’a d’égale que son intelligence, je vous propose ce saut dans le passé à Florence qui dit tant sur lui :
Que sont nos sociétés devenues ?
Il me faut revenir sur cette terrible impression ressentie à Florence lorsque nous avons croisé ces mendiants le visage contre le trottoir, malgré une pluie battante.
Posés à même le sol, l’indifférence totale des nombreux passants les avait transformé en amas invisibles ou pire en étrons qu’il s’agissait de précautionneusement éviter de peur d’être souillé.
Là, dans le centre historique d’une des plus belles villes du monde, au milieu d’une foule de touristes dépensant leurs euros à la pelle que ce soit pour visiter tel palais, tel musée ou acheter n’importe quoi dans une des innombrables boutiques ; juste à côté de « carabinieri » déployés en masse pour que rien ne vienne constiper la fantastique poule aux œufs d’or, des êtres humains, à première vue nos semblables tant ils semblaient être dotés de 2 bras, de 2 jambes et bien que partiellement cachée, d’une tête, nos semblables donc pouvaient croupir dans les flaques d’une météo aussi folle que notre civilisation !
Ces rencontres ont beaucoup marqué mon fils qui du haut de ses 9 ans et demi m’a demandé plusieurs fois « ce qu’ils ont ? » et « pourquoi personne ne les aide ? », « même les policiers ne font rien ! », « ils vont attraper froid… et être tous mouillés ! », jusqu’à un terrible « tu es sûr qu’il est vivant, il ne bouge pas… ».
Brave petit bonhomme pas encore corrompu par les œillères occidentales qui considèrent que notre mode de vie et ses excès, notamment sociaux et environnementaux doivent être défendus envers et contre tout et surtout contre la majorité de la population mondiale.
Ne change pas mon fils, garde ton humanité, ta fraternité, ton cœur battant, ton âme universelle, ils représentent le salut de notre espèce !